Marie quitte ses fonctions pour de nouvelles aventures…

Retour sur son engagement et ses missions avec une interview croisée.

– Marie, peux tu nous expliquer en quoi consistait ton poste ? Le fait de travailler dans une jeune entreprise sociale nécessite de savoir s’adapter rapidement et aussi de savoir mener plusieurs missions de front – on peut dire qu’on ne s’ennuie pas ! Mes missions s’organisaient autour de 4 piliers : réponses à des appels à projet et à des prix, développement des partenariats associatifs, communication digitale, et mesure d’impact social. A cela s’ajoutaient les surprises de la vie d’une startup !

 Qu’aimais-tu le plus ? le moins ? Ce que j’ai adoré, c’est cette adrénaline constante pour concevoir et organiser des expériences artistiques. L’adrénaline se retrouve aussi dans la vie quotidienne de Ce Que Mes Yeux Ont Vu, puisqu’il s’agit d’adapter constamment sa stratégie en fonction des enjeux des entreprises et des associations. Ce qui résumerait mon expérience, c’est vraiment cette intensité humaine et intellectuelle. Enfin, travailler aux côtés de Stéphanie Merran et Sara Paubel m’a donné beaucoup d’inspiration et m’a appris l’exemplarité de deux femmes entrepreneures qui travaillent en bonne intelligence et toujours dans la recherche d’un impact social positif. La période la plus complexe pour moi, comme beaucoup de salariés, a été la crise sanitaire parce que nous ne pouvions plus faire d’ateliers en présentiel.

– Un moment fort de ton expérience chez Ce Que Mes Yeux Ont Vu ? Globalement, tous les ateliers ont été des moments très intenses, qui m’ont transformée moi-même en tant qu’individu. Je garde trois grands moments en tête : l’atelier l’Oeil est la Voix au Panthéon, avec des collaborateurs d’entreprises et des personnes en réinsertion ; l’atelier Faites le Mur dans un centre de l’Association Aurore avec des salariés d’Orange ; et lorsque nous avons gagné les trophées de l’Economie Sociale et Solidaire de la Ville de Paris.

– Dans quel domaine poursuis-tu ? Chez Ce Que Mes Yeux Ont Vu, j’ai découvert un intérêt particulier pour le développement des compétences humaines à travers des expériences inédites de travail transversal. C’est donc dans ce domaine que je poursuis mon aventure !

– Un mot à dire ? Un grand merci à Stéphanie Merran et Sara Paubel, les co-fondatrices, qui m’ont appris la rigueur et l’énergie dans le travail, et qui resteront une source d’inspiration dans ma vie professionnelle et personnelle ! Et un grand merci à toutes les personnes qui gravitent autour de ce magnifique projet : les artistes, les ingénieurs du son, l’équipe du Centre des Monuments Nationaux, de Créatis, d’Ashoka… et j’en passe ! ——————————————————————————————–

– Stéphanie, Sara, en quoi l’arrivée d’une nouvelle collaboratrice a impacté Ce Que Mes Yeux Ont Vu ? Intégrer une nouvelle personnalité dans notre équipe nous a permis de prendre du recul sur notre projet, de lui donner plus d’autonomie et de nous affirmer dans nos postures de dirigeantes. Nous sommes prêtes aujourd’hui pour accueillir plus de collaborateurs.trices ! Marie a pris en charge des dossiers clé pendant cette période, tous menés à bien, et qui nous ont permis de nous structurer d’un point de vue organisationnel et stratégique. C’est bien sûr à regret que nous la voyons partir mais c’est extrêmement satisfaisant de voir que notre entreprise sociale a été un environnement et un levier positifs pour la suite de sa carrière professionnelle.

– Quel est l’impact de son départ ? Dans cette période d’incertitude sanitaire et économique, son départ nous permet de repenser nos priorités stratégiques, notamment avec de nouveaux formats en distanciel, et nos actions de médiation auprès d’institutions culturelles.