La pause en entreprise, une vraie bonne idée

Parce que le moment où l’on perd ses repères est aussi le moment où l’on se découvre

« Il est toujours difficile de savoir que l’on a besoin d’une pause et d’ensuite oser le demander. Mais Sara et Stéphanie ont tout de suite compris l’importance que ça avait pour moi, et m’ont même accompagnée dans ma démarche. Par “besoin de pause”, je n’entendais pas “besoin de vacances” : j’avais vraiment besoin de faire une expérience inédite et transformante. Si les réactions de mes proches étaient plutôt “quelle chance tu as”, “ça va te faire du bien de faire un break”, dans ma tête, je voulais vraiment me mettre en difficulté et apprendre de nouvelles choses : c’est pourquoi je décide de partir au Cambodge, alors que je n’ai jamais quitté l’Europe de ma vie. Les débuts de mon voyage se révèlent éprouvants, hilarants et parfois violents : tenter de faire confiance aux chauffeurs de tuk-tuk, s’adapter à la cuisine locale, accepter d’être dans un environnement où il n’existe presque pas de repères. J’apprivoise alors cette fragilité qui est complètement démultipliée à l’étranger : la peur de ne pas arriver à s’adapter, la peur de ne pas avoir les ressources nécessaires pour finalement apprécier ce voyage, et la peur d’avoir fait une erreur en tentant cette expérience. Je crois qu’en fonction de notre vécu, de notre éducation, nous avons tous une sensibilité et des appréhensions différentes concernant un voyage à l’étranger. Et puis, un jour, une forme de déclic se fait ressentir: je me rends compte que j’ai les ressources nécessaires pour m’adapter à mon nouvel environnement. Le reste du voyage n’a été que découvertes bouleversantes, sensations nouvelles dans un pays rempli d’histoire et d’optimisme. De cette expérience, je retiens que le moment où l’on perd ses repères est aussi le moment où l’on se découvre, où l’on développe l’estime de soi et on agrandit finalement sa zone de confort. Un peu ce que l’on crée lors de nos ateliers, en fait, pourquoi avoir besoin de partir si loin.
Aujourd’hui, ravie de retrouver Sara et Stéphanie, excitée à l’idée de tous les nouveaux projets qui nous attendent : je suis encore plus consciente de la chance que j’ai d’avoir un travail qui a du sens, entourée d’une équipe si bienveillante et inspirante. 2020, l’équipe de Ce Que Mes Yeux Ont Vu est prête à relever le défi ! » – Marie

« Marie a rejoint Ce Que Mes Yeux Ont Vu en apprentissage, une année à la fois riche et lourde, tiraillée entre deux mondes contradictoires : celui de la start-up qui bouge d’une semaine à l’autre et celui de la fac qui trace son sillon d’apprentissage académique. Vous ajoutez à cela des ateliers où les zones de confort sont mises à mal et les individus se révèlent à leur humanité, ça donne une année en montagnes russes. Alors quand nous avons proposé à Marie un poste en CDI, elle nous dit un grand « oui ! », mais elle nous a aussi dit que cette année l’avait transformée professionnellement et personnellement et que pour aborder cette nouvelle partie de sa vie, elle avait besoin de faire une pause et de se challenger en partant loin, un temps. Pour elle aussi, sortir de sa zone de confort. Alors si jamais nous n’aurions osé, à son âge, demander à notre futur employeur un mois de congés avant de commencer un CDI, nous y avons encore vu une preuve de sa maturité et de la justesse de notre choix à lui proposer de nous rejoindre. » – Stéphanie et Sara